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Les récentes élections au Mozambique, tenues le 9 octobre 2024, ont déclenché une vague de violences et de manifestations qui ont causé la mort d'au moins 90 personnes, selon des Organisations non gouvernementales. Ces événements tragiques soulignent une crise politique profonde et un mécontentement croissant face à la gouvernance du parti au pouvoir, le FRELIMO (Front de libération du Mozambique), qui est aux affaires depuis l'indépendance du pays en 1975.
Contexte des violences
Les tensions se sont intensifiées après l'assassinat de deux figures de l'opposition, ce qui a exacerbé la colère des partisans de l’opposant Venâncio Mondlane.
La réponse du gouvernement face aux manifestations
Lors de ces évènements, le gouvernement a déployé des forces de sécurité dans les rues et a utilisé, selon des sources, « des balles réelles » pour disperser les foules. Les rapports indiquent que la police a tiré sur des manifestants, entraînant un nombre élevé de victimes. Des ONG telles que Human Rights Watch et le Centre pour la démocratie et les droits humains (CDD) auraient documenté ces abus et condamné la répression violente.
Des réactions à l’internationale
La situation a suscité l'inquiétude de la Communauté internationale. Cinq pays, dont les États-Unis et le Canada, ont condamné l'escalade des violences et appelé à une enquête sur les incidents meurtriers.
Le Mozambique fait face à une crise post-électorale majeure qui met en lumière les tensions politiques internes ainsi que les défis plus larges liés à la gouvernance démocratique dans le pays. Le climat politique reste tendu à Maputo et la question de la légitimité du gouvernement élu se pose avec acuité. La communauté internationale surveille de près ces développements alors que les Mozambicains continuent de revendiquer leurs droits fondamentaux à travers des manifestations courageuses malgré les dangers évidents.
Source : AFP / JOLIBA FM
Crédit photo : AFP
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