Après la publication des résultats de la présidentielle du 26 août, donnant vainqueur Ali Bongo, des militaires ont annoncé sa destitution et la mise en place d’un comité pour la transition et la restauration des institutions tout en dénonçant une parodie électorale.
Parmi la dizaine de ces soldats, des membres de la garde républicaine, unité d'élite et garde de la présidence. Ali Bongo n’aura donc pas survécu à sa réélection. Il est arrivé au pouvoir en 2009, à la mort de son père après 40 ans de règne.
Ali Bongo briguait un troisième mandat, réduit de 7 à 5 ans, aux élections du samedi dernier qui regroupaient trois scrutins, présidentiel, législatifs et municipaux.
Albert Ondo Ossa, le candidat de l'opposition avait dénoncé des "fraudes orchestrées par le camp Bongo" deux heures avant la clôture du scrutin samedi, et revendiquait alors déjà la victoire. Lundi dernier, son camp avait exhorté M. Bongo à "organiser, sans effusion de sang, la passation du pouvoir".
Des réactions pleuvent depuis. La France dit suivre de près, l’évolution de la situation dans le pays. La Chine de son côté appelle au retour immédiat à l'ordre normal, et à garantir la sécurité personnelle d'Ali Bongo. À l’heure où nous écrivons ces lignes, la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC) et l’Union Africaine (UA) restent silencieuses.
Africanews / Joliba FM
www.jolibafm.com
Commentaires(0)